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от Николай Сологубовский 22.06.2021 20:55 День памяти и скорби по-прежнему отзывается негодованием и скорбью в сердцах всех поколений, заявил 22 июня президент России Владимир Путин после возложения венка к Могиле Неизвестного Солдата в Москве. «Уже выросли правнуки тех, кто в 1941-м с первых минут вероломного нападения нацистов стеной встал на защиту Родины. Этот день, 22 июня, по-прежнему отзывается негодованием, скорбью в сердцах всех поколений. Накрывает болью за искалеченные судьбы миллионов людей», — сказал глава государства. Как отметил президент, «те страшные годы буквально впечатаны в нашу память». «Врагу было мало завладеть чужой землёй. Он пришёл, чтобы истребить наш народ, а тех, кто останется, превратить в рабов, лишив родного языка, традиций предков, нашей культуры. Такого жестокого геноцида не знала история. Сегодня кровь стынет от того, как, какими методами нацисты и их пособники воплощали свои смертоносные планы. Какие зверства они чинили над мирным населением, стариками, женщинами, детьми. Ответом ненавистному, лютому злу стало духовное единство, сплочённость, массовый героизм советского народа», — заявил Путин. |
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от Николай Сологубовский 22.06.2021 15:09 22 июня ровно в 4 часа
www.youtube.com/watch?v=i6r1S_JXVO8
22 июня - Песни военных лет Двадцать второго июня, Ровно в четыре часа Киев бомбили, нам объявили Что началася война. Война началась на рассвете Чтоб больше народу убить. Спали родители, спали их дети Когда стали Киев бомбить. Врагов шли большие лавины, Их не было сил удержать, Как в земли вступили родной Украины То стали людей убивать. За землю родной Батькивщины Поднялся украинский народ. На бой уходили все -все мужчины, Сжигая свой дом и завод. Рвалися снаряды и мины, Танки гремели броней, Ястребы красны в небе кружили, Мчались на запад стрелой. Началася зимняя стужа Были враги у Москвы, Пушки палили, мины рвалися Немцев терзая в куски. К ончился бой за столицу Бросились немцы бежать Бросили танки, бросили мины, Несколько тысяч солдат. Помните Гансы и Фрицы Скоро настанет тот час Мы вам начешем вшивый затылок, Будете помнить вы нас. |
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от Николай Сологубовский 22.06.2021 15:01 Soyez ouvert malgré le passé
Article de Vladimir Poutine publié le 22 juin 2021 dans le journal allemand Die Zeit Le 22 juin 1941, il y a exactement 80 ans, les nazis, ayant conquis la quasi-totalité de l'Europe, attaquaient l'URSS. Pour le peuple soviétique, la Grande Guerre patriotique a commencé - la plus sanglante de l'histoire de notre pays. Des dizaines de millions de personnes sont mortes, le potentiel économique du pays et ses valeurs culturelles ont été gravement endommagés. Nous sommes fiers du courage et de la résilience des héros de l'Armée rouge et des travailleurs du front intérieur, qui ont non seulement défendu l'indépendance et la dignité de notre patrie, mais ont également sauvé l'Europe et le monde de l'esclavage. Malgré les tentatives de réécriture des pages du passé, qui sont entreprises aujourd'hui, la vérité est que les soldats soviétiques sont arrivés en Allemagne non pour se venger des Allemands, mais avec une noble et grande mission de libération. Nous chérissons la mémoire des héros qui ont combattu le nazisme. Nous nous souvenons avec gratitude de nos alliés de la coalition anti-Hitler, des membres de la Résistance et des antifascistes allemands qui ont rapproché notre victoire commune. Ayant survécu aux horreurs de la Seconde Guerre mondiale, les peuples d'Europe ont néanmoins réussi à surmonter l'aliénation et à restaurer la confiance et le respect mutuels. Ils se sont engagés dans une voie d'intégration afin de tirer le dernier trait sur les tragédies européennes de la première moitié du siècle dernier. Et je voudrais souligner que la réconciliation historique de notre peuple avec les Allemands vivant à la fois à l'est et à l'ouest de l'Allemagne unie d'aujourd'hui a joué un rôle énorme dans la formation d'une telle Europe. Permettez-moi également de vous rappeler que ce sont les entrepreneurs allemands qui sont devenus les « pionniers » de la coopération avec notre pays dans les années d'après-guerre. En 1970, l'URSS et la République fédérale d'Allemagne ont conclu « l'accord du siècle » pour l'approvisionnement à long terme en gaz naturel de l'Europe, qui a jeté les bases d'une interdépendance constructive et a lancé de nombreux projets futurs ambitieux, dont la construction du Nord Gazoduc de flux. pipeline. Nous espérions que la fin de la guerre froide serait une victoire commune pour l'Europe. Il semblait qu'un peu plus d'efforts étaient nécessaires pour réaliser le rêve de Charles de Gaulle d'un continent unique - pas même géographiquement "de l'Atlantique à l'Oural", mais culturellement et civilisationnellement "de Lisbonne à Vladivostok". C'est avec cette logique en tête - la logique de construction d'une Grande Europe unie par des valeurs et des intérêts communs - que la Russie s'est efforcée de développer ses relations avec les Européens. La Russie et l'UE ont fait beaucoup sur cette voie. Mais une approche différente a prévalu. Il reposait sur l'expansion de l'Alliance de l'Atlantique Nord, elle-même un vestige de la guerre froide. Après tout, il a été créé spécifiquement pour affronter cette époque. C'est le mouvement du bloc vers l'est, qui a d'ailleurs commencé avec le fait que les dirigeants soviétiques étaient en fait persuadés d'accepter l'entrée de l'Allemagne unie dans l'OTAN, qui est devenu la principale raison de la croissance rapide de la méfiance mutuelle en Europe. Les promesses verbales faites à l'époque, telles que « ceci n'est pas dirigé contre vous » ou « les limites du bloc ne s'approcheront pas de vous », ont rapidement été oubliées. Mais un précédent a été créé. Et depuis 1999, cinq autres « vagues » d'élargissement de l'OTAN ont suivi. Quatorze nouveaux pays, dont les anciennes républiques de l'Union soviétique, ont rejoint l'organisation, anéantissant de fait les espoirs d'un continent sans clivages. Fait intéressant, cela a été mis en garde au milieu des années 1980 par Egon Bar, l'un des dirigeants du SPD, qui a proposé une restructuration radicale de l'ensemble du système de sécurité européen après l'unification de l'Allemagne avec la participation de l'URSS et des États-Unis. Mais à cette époque, personne en URSS, aux États-Unis ou en Europe ne voulait l'écouter. De plus, de nombreux pays étaient confrontés à un choix artificiel - soit avec l'Occident collectif, soit avec la Russie. En fait, c'était un ultimatum. La tragédie ukrainienne de 2014 est un exemple des conséquences de cette politique agressive. L'Europe a activement soutenu le coup d'État armé inconstitutionnel en Ukraine. C'est ici que tout a commencé. Pourquoi était-ce nécessaire ? Ensuite, le président sortant Ianoukovitch avait déjà accepté toutes les demandes de l'opposition. Pourquoi les États-Unis ont-ils organisé un coup d'État, alors que les pays européens l'ont faiblement soutenu, provoquant une scission au sein de l'Ukraine et le retrait de la Crimée ? L'ensemble du système de sécurité européen s'est maintenant considérablement dégradé. Les tensions augmentent et les risques d'une nouvelle course aux armements sont réels. Nous passons à côté des formidables opportunités qu'offre la coopération - d'autant plus importantes maintenant que nous sommes tous confrontés à des défis communs tels que la pandémie et ses conséquences sociales et économiques désastreuses. Pourquoi cela arrive-t-il? Et surtout, quelles conclusions devons-nous tirer ensemble ? Quelles leçons d'histoire devons-nous retenir ? Je pense tout d'abord que toute l'histoire d'après-guerre de la Grande Europe confirme que la prospérité et la sécurité de notre continent commun ne sont possibles que grâce aux efforts conjoints de tous les pays, y compris la Russie. Parce que la Russie est l'un des plus grands pays d'Europe. Et nous sommes conscients de notre lien culturel et historique inextricable avec l'Europe. Nous sommes ouverts à une interaction honnête et constructive. Ceci est confirmé par notre idée de créer un espace commun de coopération et de sécurité de l'Atlantique à l'océan Pacifique, qui comprendrait divers formats d'intégration, dont l'Union européenne et l'Union économique eurasienne. Je le répète, la Russie est pour le rétablissement d'un partenariat global avec l'Europe. Nous avons de nombreux sujets d'intérêt commun. Ceux-ci incluent la sécurité et la stabilité stratégique, la santé et l'éducation, la numérisation, l'énergie, la culture, la science et la technologie, et la résolution des problèmes climatiques et environnementaux. Le monde est un endroit dynamique confronté à de nouveaux défis et menaces. Nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre de porter le fardeau des malentendus, des ressentiments, des conflits et des erreurs du passé. C'est un fardeau qui nous empêche de nous concentrer sur les défis à venir. Nous sommes convaincus que nous devons tous reconnaître ces erreurs et les corriger. Notre objectif commun et indéniable est d'assurer la sécurité sur le continent sans clivages, un espace commun de coopération égalitaire et de développement inclusif pour la prospérité de l'Europe et du monde dans son ensemble. |
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от Николай Сологубовский 22.06.2021 14:39 День памяти и скорби по-прежнему отзывается негодованием и скорбью в сердцах всех поколений, заявил 22 июня президент России Владимир Путин после возложения венка к Могиле Неизвестного Солдата в Москве. «Уже выросли правнуки тех, кто в 1941-м с первых минут вероломного нападения нацистов стеной встал на защиту Родины. Этот день, 22 июня, по-прежнему отзывается негодованием, скорбью в сердцах всех поколений. Накрывает болью за искалеченные судьбы миллионов людей», — сказал глава государства. Как отметил президент, «те страшные годы буквально впечатаны в нашу память». «Врагу было мало завладеть чужой землёй. Он пришёл, чтобы истребить наш народ, а тех, кто останется, превратить в рабов, лишив родного языка, традиций предков, нашей культуры. Такого жестокого геноцида не знала история. Сегодня кровь стынет от того, как, какими методами нацисты и их пособники воплощали свои смертоносные планы. Какие зверства они чинили над мирным населением, стариками, женщинами, детьми. Ответом ненавистному, лютому злу стало духовное единство, сплочённость, массовый героизм советского народа», — заявил Путин. |
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